L’Atelier du Furoshiki est heureux de vous proposer
une nouvelle création textile et sonore
Instants d’été japonais
©L’AtelierduFuroshiki
Si vous êtes une médiathèque, un festival, un centre socio-culturel, un musée, une entreprise, etc. et que vous souhaitez offrir à vos visiteur·ice·s une parenthèse sonore dans le cadre d’un événement sur le Japon, le voyage, le slow tourisme, le son, etc., cette installation sonore est idéale.
Cette ombrelle sonore est faite pour toutes celles et ceux, curieux·se·s, amoureux·se·s du Japon, qui ont envie de découvrir une ambiance sonore estivale sur l’archipel nippon.
Bruits urbains, musiques, chants, sons de nature, etc. les invitent à faire une pause dans leur quotidien et à vivre quelques instants d’été japonais.
Cette expérience immersive permet de voyager avec les oreilles sans exploser son budget ni son bilan carbone.
A la fin de ce voyage sonore, les participant·e·s pourront immortaliser ce moment en laissant, sur leur carnet ou sur une petite feuille laissée à leur disposition, l’empreinte du « tampon souvenir », comme le proposent les nombreux sites culturels et gares japonaises.
Création textile : 44 bandes de draps anciens en coton teint à l’indigo naturel.
108 grues réalisées avec la technique de katazome (pochoir et réserve de pâte de riz).
Durée de la création sonore : 12.38 mn/ passage. Écoute au casque par deux.
Tout public.
Peut-être couplée avec une animation furoshiki (ateliers, kamishibaï, etc.).
Pour tout renseignement et demande de devis, veuillez contacter Aurélie Le Marec au 06 83 71 59 41 ou contact@latelierdufuroshiki.fr
Furoshiki au motif d’empreinte de fleur de lotus séchée réalisé avec la technique japonaise du pochoir, katazome, avec pâte de réserve à base de pâte de riz katanori et teinture à l’indigo naturel.
Dans la série « inspirations de mes vies d’avant » (précédemment j’avais évoqué la culture inuit avec le furoshiki ulu ), voici le furoshiki lotus, réminiscence d’une autre période de ma vie, encore plus ancienne, avec spécialisation dans les Arts de l’Inde et des Pays indianisés à l’Ecole du Louvre.
La fleur de lotus padme est l’un des symboles sacrés du bouddhisme. Cette plante, qui pousse dans l’eau boueuse, s’élève vers la lumière et se transforme en une fleur magnifique, évoque la pureté et la renaissance.
Cette fleur est l’un des attributs du bodhisattva de la compassion Avalokiteshvara, appelé Kannon au Japon, et fait partie du célèbre mantra tibétain om mani padme hum, mantra de la grande compassion.
L’hindouisme fait également la part belle à cette fleur qui est souvent associée à la création du monde avec Vishnu et Brahma, à la richesse (matérielle et spirituelle) avec la déesse Lakshmi par exemple.
Se sortir de la boue de la souffrance, de l’ignorance pour élever son esprit, devenir meilleur et s’ouvrir à l’autre. Un long chemin…
Retrouvez ce furoshiki en 50 cm ou 70 cm sur la boutique de L’Atelier du Furoshiki.
Vous pouvez le trouver en cliquant
sur ma boutique en ligne, ici ou là!
Ce furoshiki est un hommage à toutes les femmes inuit, et plus largement aux femmes du monde entier. Il y a longtemps, dans une autre vie, j’ai étudié l’inuktitut (langue inuit), la culture et l’art contemporain inuit et j’ai vécu au Nunavut (littéralement « notre terre », territoire autonome inuit du Nord du Canada créé le 1er avril 1999). J’y ai rencontré des femmes très fortes, très engagées dans la transmission de leur culture.
J’ai utilisé la technique japonaise du pochoir, katazome, avec pâte de réserve à base de pâte de riz katanori et teinture à l’indigo naturel, qui rappelle la technique du pochoir associé à la gravure sur pierre dans les arts graphiques inuit que l’on retrouve dans le travail de femmes artistes comme Pitseolak Ashoona, Kenojuak Ashevak, Pitaloosie Saila et bien d’autres.
Le blanc et le bleu sont des couleurs omniprésentes en Arctique, la neige, le ciel, les teintes bleutés de la glace…
Ce furoshiki présente la silhouette d’un ulu, couteau féminin semi-circulaire à lame de métal et manche en bois de caribou ou en os. D’usage quotidien, il sert aussi bien à la cuisine pour couper la viande qu’en couture pour couper et gratter les peaux d’animaux.
Il est l’emblème de la femme inuit. Je l’ai entouré de mots en inuktitut, écrits en syllabaire, c’est une langue qu’on ne diffuse pas souvent auprès du grand public.
Des mots de l’univers féminin :
ᐅᓗ ulu
ᐊᕐᓇᖅ femme
ᐊᓈᓇ mère
ᐃᓄᒃᑎᑐᑦ inuktitut
J’aime l’idée que le furoshiki soit porteur de message, transporte, cache puis découvre des objets mais aussi des motifs qui se révèlent seulement une fois dénoué.
Le furoshiki, c’est une histoire de voyages, d’échanges, de dons et un viatique pour nous relier les uns les autres.